Englishman in New York à la Guitare: Accords et Tab
Tu aimerais jouer Englishman in New York de Sting à la guitare, dans une version acoustique élégante, fidèle à l’esprit original mais parfaitement adaptée au jeu aux doigts ?
Dans cet article, je t’emmène à la découverte de ce morceau emblématique, avec une approche progressive et complète. On explore ensemble son histoire, sa structure harmonique, ses accords, ainsi qu’une rythmique précise, conçue pour faire ressortir la musicalité du jeu acoustique.
Et pour aller plus loin, tu trouveras un tutoriel vidéo complet dans lequel je détaille les gestes, les doigtés, les accords et la rythmique.
Tu pourras aussi télécharger gratuitement la tablature complète avec les doigtés et les accords. Alors prends ta guitare, et fait chauffer les doigts …
L’histoire de la chanson Englishman in New York
Sortie en 1987 sur l’album …Nothing Like the Sun, la chanson Englishman in New York de Sting rend hommage à Quentin Crisp, écrivain britannique exilé aux États-Unis.
Né en 1908, ce personnage excentrique, à la fois raffiné et marginal, tombe amoureux de New York lors d’un voyage en 1978 et décide de quitter l’Angleterre pour s’y installer définitivement en 1981. À travers ses paroles, Sting évoque avec finesse les petites habitudes « so british » que l’on garde en soi même loin de chez soi, mais aussi la dignité de celui qui assume pleinement sa singularité.
Marqué par leur rencontre, Sting compose une ode à l’authenticité et à la différence. Le refrain « Be yourself, no matter what they say » est une invitation à rester soi-même, envers et contre tout.
Plonge dans Englishman in New York avec une écoute attentive
Avant de commencer à jouer Englishman in New York, prends le temps de t’immerger dans l’univers du morceau. L’écoute attentive est une étape précieuse : elle te permet de ressentir la chanson de l’intérieur, de t’en imprégner comme s’il s’agissait d’un morceau que tu aurais toi-même écrit.
Le but n’est pas juste de repérer les bons accords ou le bon rythme, mais de connecter émotionnellement avec la musique. Chaque version que tu vas écouter t’ouvre une porte différente sur la chanson. Et plus tu t’imprègnes de ces couleurs, plus ton jeu sera vivant et personnel.
Voici quatre versions à explorer
La version originale de Sting (studio, 1987)
Issue de l’album …Nothing Like the Sun, c’est la version de référence. Une ambiance feutrée, élégante, avec des touches de jazz très subtiles. Concentre-toi sur les nuances dans la voix de Sting, la souplesse du rythme, et l’équilibre entre les instruments. C’est ici que tout commence.
La version live en acoustique – Sting & Chris Botti
Lors de ce concert en plein air, Sting chante et joue à la guitare, accompagné par Chris Botti à la trompette. Cette version acoustique est plus épurée que l’originale. Écoute bien les respirations, les silences, et les accents posés sur certaines phrases.
Le duo Sting & Shaggy
Une version avec une touche de reggae. Le dialogue entre les deux artistes donne une couleur différente au morceau. Essaie d’identifier ce qui change dans l’accompagnement rythmique et dans l’articulation du chant.
La reprise percutante de Englishman in New York par The Big Push
Ce groupe basé à Brighton est connu pour ses reprises puissantes et originales. Leur version d’Englishman in New York sort du cadre habituel : plus punchy, plus audacieuse, avec une énergie très personnelle. Même si elle s’éloigne du style de Sting, elle révèle tout le potentiel d’interprétation du morceau. Prête attention à leur travail sur les dynamiques, les arrangements vocaux, et la manière dont ils se réapproprient la chanson avec force.
Comment est structuré Englishman in New York ?
La structure de Englishman in New York est étonnamment simple… et c’est ce qui la rend aussi agréable à jouer ! Si tu débutes dans l’interprétation de morceaux complets, celui-ci est un excellent terrain de jeu pour te concentrer sur la régularité rythmique et l’expression.
Une grille qui tourne presque tout du long
Dans la version studio originale, le morceau repose essentiellement sur une boucle de deux mesures qui se répète aussi bien dans les couplets que dans les refrains. Tout ou presque tourne autour de cette même grille, ce qui rend le morceau très stable… mais jamais ennuyeux.
Toutes les parties font 8 mesures, à l’exception du break de percussions et du pré-refrain final qui font chacun 4 mesures.
Structure complète de la version studio
- Intro (8 mesures)
- Couplet 1
- Couplet 2
- Refrain
- Couplet 3
- Refrain
- Pont
- Solo instrumental
- Break percu (4 mesures)
- Couplet 4
- Couplet 5
- Pré-refrain (4 mesures)
- Refrain final (ad lib)
Comme tu peux le voir, une fois que tu maîtrises la grille principale et la rythmique, tu as presque tout le morceau sous les doigts !
Et dans les versions live ?
Les versions live ou acoustiques apportent souvent quelques surprises :
- Une intro plus longue ou totalement revisitée,
- Un break de percussions modifié ou absent,
- Des parties improvisées qui changent de place,
- Des refrains étendus selon l’humeur du moment.
C’est ce qui rend ce morceau aussi modulable et vivant. Une fois que tu te sens à l’aise avec la version de base, tu peux l’adapter, improviser, t’amuser avec les silences, le volume, l’intention… et te l’approprier pleinement.
Si tu veux aller plus loin et découvrir comment faire un accompagnement à la guitare qui a vraiment du style, même avec une simple grille de 2 ou 4 accords, je t’invite à lire l’article lequel je donne toutes les astuces pour avoir un jeu vivant, expressif et personnel, sans technique complexe.
Les accords de Englishman in New York à la guitare
Le morceau est construit autour de deux grilles principales. La première couvre les couplets et les refrains, et tourne quasiment tout au long du morceau. La seconde apparaît uniquement dans le pont, avec quelques accords supplémentaires.
Les accords des couplets et refrains
La grille principale est à la fois simple et efficace, et est uniquement composée de 3 accords.
Accord de Em
Accord de A
Accord de Bm
Les accords du pont
Le pont est le seul moment du morceau où la grille change vraiment.
Accord de D
Accord de A
Accord de F#
Accord de G
Accord de Bb dim
Accord de Bm
La rythmique pour jouer Englishman in New York en version acoustique
La rythmique de la version acoustique repose sur un schéma très simple, mais qu’il faut bien comprendre avant de le mettre en place avec les accords.
Le pouce joue les basses sur les temps 1 et 3 de chaque mesure. Selon l’accord, la corde utilisée sera la 6ème ou la 5ème.
L’index, le majeur et l’annulaire vont jouer respectivement les cordes de Ré, Sol et Si, sur les les contretemps.
Sur les temps 2 et 4 de chaque mesure, les doigts viennent simplement se reposer sur les cordes après les avoir jouées, afin d’étouffer le son. Ce geste tout simple permet de renforcer la présence des contretemps et de structurer clairement la rythmique.
Avant de passer à la grille complète, je te conseille de t’entraîner d’abord avec les deux premiers accords (Em et A). Cela te permettra de bien sentir le mouvement, sans te disperser.
Et si tu veux entendre exactement comment ça sonne, tout est montré pas à pas dans la vidéo, avec plusieurs exemples joués lentement.
Télécharger la tablature avec les accords en PDF
Cette grille d’accords et cette tablature sont le fruit de mon propre travail d’écoute et d’analyse. Elles sont proposées à titre pédagogique, dans le respect du droit d’auteur.
Pour aller plus loin
Englishman in New York est l’un de ces morceaux qui prennent tout leur sens une fois qu’on les a joués, ressenti, et un peu apprivoisés. Avec sa structure simple et sa rythmique bien pensée, Englishman in New York offre un terrain idéal pour développer précis, et personnel.
Si tu veux approfondir tout ce qu’on a vu ici et surtout passer à la pratique, n’oublie pas de :
- Regarder le tuto vidéo où je te montre chaque geste pas à pas,
- Télécharger la tablature complète pour t’exercer à ton rythme.
Et surtout, prends le temps de t’approprier ce morceau. De jouer, d’écouter, d’explorer…
La musique n’est pas là pour être parfaite, mais pour être vivante.
